Vaincre le réflexe défensif dû à notre conditionnement.
Sans jamais avoir été dit (avoué), nous avons tous été fortement conditionné à croire qu'il est avantageux qu'un mot soit écrit différemment selon son usage.
ex.:
aimer, aimé, aimez (bien qu'à l'oral, il n'y ait pas de différence)
Cette croyance persiste même s'il est évident qu'il est impossible d'arriver à ce que tous les mots soient différents dans l'orthographe actuelle, comme il est démontré par quantité de mots.
ex. :
Sans crier gare, il se gare devant la gare.
Un avocat mange son avocat farci.
Ne pas se fier à ce fier-à-bras.
Tu joues avec tes joues.
Nous notions les notions enseignées.
il y en a des centaines...
Mais, heureusement, ça ne pose pas problème puisque le sens est donné par le contexte. Tout comme à l'oral.
Il n'y a simplement pas d'inconvénient, à l"écrit, à ce que certains mots soient identiques.
Cette peur des mots identiques (homophones) est souvent avancée pour disqualifier d'emblée un code d'écriture phonétique.
Souvent, sans même le tester dans le contexte d'une page ou d'un texte.
Et pourtant, des milliers de batiments très variés sont construits avec des briques identiques.